Pourquoi La Renaissance
Notre commune a toujours accueilli des hommes et des femmes et ce, depuis la nuit des temps.
Son emplacement privilégié, son climat et ses eaux ont toujours attiré les hommes.
Un âge d'or qui trouva son apogée entre 1882 et 1914 avec les eaux de Pioule, la source thermale et son casino.
Nous souhaitons redonner au Luc d'aujourd'hui la place qu'il mérite et qu'il n'aurait jamais dû perdre !
Un peu d'histoire...en route vers la renaissance...
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Le Luc en Provence, chef lieu de canton, tire son nom de
« LUCUS », bois sacré, qui se trouvait sur les collines dominant le village actuel.On y vénérait la déesse DIANE des bois, où fut construit vers le VIII° siècle le premier château.
Le Dolmen des Muraires atteste de la présence d'activité humaine dès le néolithique.
Son oppidum celtique (fortification de type celtique généralement aménagée en surplomb) porte le nom de FOUIRETTE. Les seigneurs vont se succéder au Luc: 1095 GUIBERTUS, 1252 LASCARIS, 1391 VILLENEUVE, 1462 CASTELLANE, 1564 FORBIN, 1603 VINTIMILLE…
Dans le vieux Luc, on remarquera des maisons anciennes, datant du XV° et XVI° siècle.
A cette époque, le vieux château étant en ruine, on construisit un nouveau château près de la rivière et de la route de Brignoles : LE COULOUBIER, construit par le seigneur de VINTIMILLE, entre 1550 et 1600 (La bâtisse existe encore à ce jour et est actuellement le musée du timbre).
Le 23 mai 1538, la commune accueillit la visite de François I, Roi de France en guerre avec Charles Quint.
A cette époque le Luc reçut une délégation de Turcs venue de Toulon.On trouve dans les armoiries de la commune trois étoiles d’or, souvenir des trois villes, où la religion protestante était représentée avec une fleur de Lys. En remerciement de l’accueil, les Turcs vont offrir un croissant dans l’emblème de la commune.
Puis arrivent les grecs qui ont donné le nom de Maurus montagne sombre, l’implantation des oliviers, du bon blé, les romarins, la vigne et le cerisier. La ville compte alors cinq généraux, plusieurs célébrités, l’ingénieur Jean-Baptiste Apollinaire Lebas qui fit transporter l’obélisque de Louksor en Égypte à Paris en 1836. On retiendra aussi Jacques Caissa, vers 1633, guérissant déjà des morsures de la rage, 300 ans avant Pasteur! Cette commune subit les guerres de religions, la révolte de 1851, le coup d’état ainsi que l’insurrection partie du Luc du 4 au 11 décembre 1851 contre Napaléon III.
Les vestiges que nous pouvons retenir : son église Saint Pierre (1290), les Carmes (1380), notre dame de Nazareth (1658) Le plus remarqué est celui de la tour Hexagonale, construite entre 1517 et 1546. Citons également les vestiges découverts par un romain (poulus): les eaux de Pioule, source thermale exploitée entre 1882 et 1914 avec son casino.
A cette époque, des lignes ferroviaires reliaient Le Luc à Saint Petersbourg, Londres, Vienne et Berlin.
